Le bâtiment emblématique de notre commune est, sans conteste, l’église.
Bâtie à l’époque romane, sur un tertre artificiel, elle domine fièrement le bourg du village. D’une grande beauté, d’une harmonie dans son architecture et surtout d’une grande originalité de par le matériau de ses murs.
Le chantier a débuté au XIIème siècle. Les murs, épais de 1,20m, sont érigés avec de belles pierres (« grisou ») provenant d’une carrière située à proximité du grand étang de La Jemaye. Elle a une nef unique, humaine prudence, légitimé par le fait qu’une église soit aussi, à l’époque, un refuge et une forteresse en l’absence de château fort dans la région. Le percement de baies meurtrières répond aussi à ce besoin défensif.
A la fin du XVème siècle, des travaux importants sont engagés (façade ouest et travée). L’art gothique influençant, sans doute, ces ajouts à l’église. Le portail surmonté du « clocher – beffroi » date de la même époque.
Vers la fin du XVIème siècle, vint le moment de la consécration de l’église, qui est confirmée par la présence de croix sculptées sur les murs. Après cette consécration, notre église acquiert un double statut : un lieu où s’enracine une spiritualité, ainsi qu’un monument chargé d’histoire.
Le village abrite également de nombreuses espèces sauvages, tant animales que végétales. Certaines d’entre elles sont protégées, telle la cistude ou certaines variétés d’orchidées sauvages.
Située au cœur de la forêt de la Double, St André est entourée de zones humides, autrefois marécageuses.
Un sol argileux retenant l’eau est la pierre angulaire de cet écosystème. De nombreux étangs, presque tous artificiels, mais parfois vieux de plusieurs siècles, entourent notre commune et notre pays doubleaud. Plusieurs fontaines et un lavoir font d’ailleurs partie de notre patrimoine.
De nombreuses balades, à pied, à vélo, à cheval, permettent de découvrir cette nature sauvage.